Etant passionnés de nouvelles technologies et de développement, on se devait d’explorer cette nouvelle tendance qui s’annonce comme majeure dans les prochaines années, et ce dans de nombreux domaines métiers. Mais il existe encore une grande barrière entre le grand public et les mots barbares comme « blockchain » « bitcoin » ou encore « smart contract »
Depuis l’arrivée d’internet et même de l’informatique au sens plus large, le fonctionnement général s’est basé sur la copie de données d’un endroit à un autre.
Que vous fassiez une copie d’un fichier texte sur votre disquette dans les années 90, aux téléchargements de jeux sur votre mobile, en passant par l’envoi de mail qui est copié d’un relai à l’autre. Tout n’a été que copie.
Ce qu’il y a derrière ce terme « blockchain » n’est ni plus ni moins que la fin de ce paradigme, on peut désormais transmettre une donnée tout en détruisant l’origine.
Bien sûr, quand on pense à la blockchain, on pense à bitcoin. La transmission d’une valeur financière a, en effet, été le premier usage évident qu’on a trouvé à cette technologie.
Quand vous payez votre croissant chez le boulanger, vous ne dupliquez pas vos pièces, vous les transmettez, et elles disparaissent de votre porte monnaie. Il n’y a néanmoins aucun tier de confiance dans cet échange, chacun faisant confiance à la valeur des pièces transmises.
En 2009, la blockchain bitcoin a été la première invention à pouvoir reproduire ce mécanisme en permettant ainsi de transmettre des tokens du même nom « bitcoin » d’une adresse à une autre sans que l’émetteur puisse en garder une copie.
L’année 2015 voit une seconde révolution blockchain avec l’arrivée d’Ethereum, une blockchain non pas tournée sur la transmission de token, mais sur l’exécution de code appelé « Smart contract » permettant d’écrire des applications entièrement décentralisées (dApp).
Encore une fois, le premier usage a été de se servir de l’ether, le token de la blockchain Ethereum comme monnaie. Mais les choses ont assez rapidement évolué.
Derrière ce nom de « tokens ERC-20 », se cache des smarts contracts respectant un standard (le standard ERC-20) de fonctions que le contrat doit implémenter.
Chacun peut donc ainsi écrire un smart contrat créant ainsi un nouveau token permettant de nouveaux usages.
On peut citer quelques usages :
Les possibilités offertes par les smart contracts Ethereum ont permis d’aller plus loin dans l’usage fait de cette blockchain et, à partir de 2020, le domaine de la finance en a largement bénéficié.
Est ainsi née toute une panoplie d’applications reproduisant les protocoles de la finance traditionnelle :
Ce domaine est très jeune mais déjà, des rapprochements avec les institutions financières historiques semblent aujourd’hui inévitables.
Contrairement aux tokens ERC-20 qui sont fongibles, c’est-à-dire qu’on ne peut les distinguer l’un de l’autre, un peu comme deux gouttes d’eau dans un verre, les NFT sont des tokens uniques. Chaque token est unique, identifiable et non divisible.
Leurs smart contracts reposent sur un autre standard, l’ERC-721 permettant de créer des tokens uniques et identifiables sur la blockchain.
Là aussi les usages se multiplient avec le temps :
Il est fort probable que ce domaine s’élargisse à la musique, à la vidéo ou encore à l’événementiel. L’industrie du divertissement pour adulte devrait aussi amener son lot d’innovations et de financements, comme elle l’a fait pour Internet.
Le caractère sécurisé, décentralisé mais surtout programmable d’Ethereum et de toutes les blockchains basées sur l’Ethereum Virtual Machine (EVM) comme Polygon, Binance Smart Chain, Avalanche, etc, permet d’imaginer des solutions qui seront incontournables demain, et dont certaines deviendront des mastodontes.
Que ce soit dans l’industrie alimentaire, le sport, le monde de l’assurance, la santé, le jeu vidéo, la musique, le cinéma, la gestion de patrimoine, le commerce, etc, il existe des protocoles qui peuvent être automatisés, décentralisés, certifiés, contrôlés et nul doute que ce qui ressemble aujourd’hui au far west des débuts d’internet sera une des technologies incontournables de demain.
Dans une seconde partie, nous vous expliquerons ce que nous avons expérimenté au sein de Playmoweb et quels sont les outils que nous avons utilisé.